« Préoccupe-toi plus de ta conscience que de ta réputation.
Parce que ta conscience est ce que tu es,
et ta réputation c’est ce que les autres pensent de toi.
Et ce que les autres pensent de toi...
c’est leur problème !
Ne change pas ta nature si quelqu’un te fait mal,
prends juste des précautions.
Les uns poursuivent le bonheur,
les autres le crée. »
Précepte de vie
Un maître de l'Orient a vu un scorpion se noyer et décida de le tirer de l'eau, et lorsqu'il le fit, le scorpion le piqua. Par l'effet de la douleur, le maître lâcha l'animal qui de nouveau tomba à l'eau en train de se noyer. Le maître tenta de le tirer nouvellement et l'animal le piqua encore. Quelqu'un qui était en train d'observer se rapprocha du maître et lui dit :
- Excusez-moi, mais vous êtes têtu ! Ne comprenez vous pas qu'à chaque fois que vous tenteriez de le tirer de l'eau il va vous piquer ? Le maître répondit : - La nature du scorpion est de piquer, et cela ne va pas changer la mienne qui est d'aider. Alors, à l'aide d'une feuille, le maître tira le scorpion de l'eau et sauva sa vie et continua : - Ne change pas ta nature si quelqu'un te fait mal ; prends juste des précautions. Les uns poursuivent le bonheur en se plaignant sans cesse, les autres le créent. Quand la vie te présente mille raisons de pleurer, montre-lui que tu as mille raisons pour sourire. Préoccupe-toi plus de ta conscience que de ta réputation. Parce que ta conscience est ce que tu es et ta réputation c'est ce que les autres pensent de toi… Quand la vie te présente mille raisons de pleurer, montre-lui que tu as mille raisons pour sourire.»
Toutes ces dernières années, lors des Forums et Congrès sur la nouvelle conscience et les solutions alternatives, j'ai croisé des conférenciers étonnants, à qui pour certains, l'on avait tout pris, torturés, violés, leur maison pillée, leur famille et amis massacrés et qui malgré cela, ont pardonné, portant en eux la même foi en l'autre et le monde, l'insufflant fortement dans leur discours. Cependant, au sein même de ces congrès, j’ai vu certains prôner le pardon sur la scène, et qui, dans les coulisses, restent distants et jugeants… J’en ai même vu capables de regards qui vous saignent, vagues et fuyants, semblables à une lame de couteau bien aiguisée, vous tailladant l'âme aussi sûrement qu'une fouine tranche le coup d'un poulet…
Ainsi va le monde… Il y en a qui piquent et d'autres qui accompagnent, soulagent et aident...
Sans négliger l'importance de la réparation et de la sanction parfois nécessaire,
le pardon n'est pas encore aujourd'hui une
valeur profondément incarnée... Elle devrait l'être...